De plus en plus de chats abandonnés et non identifiés : l'inquiétude montre dans ce refuge du Pas-de-Calais

Identifier son chat (ou son chien) est obligatoire depuis le 1^er janvier 2012. Faire pucer son animal de compagnie, c’est aussi augmenter ses chances de le retrouver en cas de perte, vol, fugue ou litige notamment. Pourtant, bon nombre de félins n’ont pas reçu ce minuscule dispositif implanté sous la peau et permettant de connaître le propriétaire.

C’est ce que constate Colette Verstraete, présidente de l’association SPA Canche-Authie dont le refuge se trouve à Saint-Aubin (62). Une situation qui l’inquiète d’autant plus en cette période proche des premières vagues de départs en vacances, où une recrudescence des abandons est toujours redoutée. Elle en fait part à La Voix du Nord.

SPA Canche-Authie (62) / Instagram

« Les chats que l’on trouve ne sont quasiment jamais pucés », regrette-t-elle. La population canine ne semble pas autant marquée par ce problème que celle féline. Le nombre d’abandons de chiens est même en baisse, et Colette Verstraete « pense que les puces électroniques y sont pour beaucoup ».

Un déficit d’information ?

Elle estime que le public n’est pas suffisamment informé au sujet des enjeux de l’identification et suggère aux vétérinaires de « systématiquement proposer aux personnes n’ayant pas pucé leur chat de le faire ».

L’I-CAD, organisme chargé de la gestion du Fichier National d’Identification, lance justement la 4e édition de la Semaine Nationale d'Identification des chiens et chats (6 au 12 juin). Le but de cette campagne est de sensibiliser les Français à l’importance de cette démarche.

En cette période de l’année, le refuge SPA Canche-Authie de Saint-Aubin doit également trouver des solutions face aux nombreux chatons à recueillir. La saison voit, en effet, le nombre de naissances monter en flèche, et dans la structure d’accueil pas-de-calaisienne, on a de plus en plus de mal à trouver des places pour accueillir ces jeunes animaux.

Colette Verstraete espère que la journée portes ouvertes, organisée au refuge les 11 et 12 juin, contribuera à endiguer cette tendance.