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Grâce à son flair, une chienne sauve son maître d’un cancer non diagnostiqué

Mark Allen est un père de famille qui habite au Royaume-Uni et qui doit la vie à Jessie, sa chienne Border Collie. Cela faisait un moment que Mark avait des démangeaisons dans le nez. Il pensait avoir un polype : une petite excroissance qui bouche parfois une narine, mais qui n’est pas dangereuse. C’est le comportement collant et nerveux de Jessie qui l’a alerté. Après avoir fait des examens, Mark a découvert la dure réalité : il souffrait d’un cancer, et sans l’attitude alarmante de sa chienne, il aurait pu s’en rendre compte trop tard.

Illustration : "Grâce à son flair, une chienne sauve son maître d’un cancer non diagnostiqué"

Des examens réalisés juste à temps

Mark a raconté son incroyable histoire à Birmingham Live : « Je ne pouvais plus respirer par la narine droite depuis environ 1 an à cause d’un polype. À l’époque, nous avions 3 chiens, et Jessie se comportait bizarrement : elle restait collée à mes jambes et montrait une proximité qu’elle n’avait jamais eue auparavant. »

Illustration de l'article : Grâce à son flair, une chienne sauve son maître d’un cancer non diagnostiqué

© Get A-Head Charitable Trust

En réalité, c’était une tumeur agressive qui était en train de se propager sur le côté droit de son visage. Jessie avait détecté cela chez lui, juste à temps :

« Quand je me suis enfin décidé à consulter et à recevoir les résultats de mes examens, je pense que j’avais déjà compris que c’était un cancer, à cause du comportement de Jessie. Si j’étais allé chez le médecin plus tôt, je suis certain que le traitement aurait été moins lourd, mais j’avais laissé le cancer atteindre le stade 4. J’ai demandé au spécialiste ce qui se passerait si je ne me faisais pas opérer, et il m’a répondu que je serais mort en quelques semaines. »

La nouvelle vie de Mark

Jessie a pu remarquer le cancer de Mark grâce à l’odorat extrêmement développé des chiens. Lors d’un cancer, certaines cellules malades produisent des molécules qui peuvent être captées par l’odorat canin. Jessie a détecté cette odeur inhabituelle, et cela l’a rendue nerveuse.

Mark a pu être sauvé, mais pour cela, les chirurgiens ont dû retirer une grande partie de son visage. L’opération a duré 10 heures : il a fallu retirer la tumeur puis faire une importante reconstruction faciale.

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© Get A-Head Charitable Trust

Aujourd’hui, Mark sensibilise le grand public aux cancers de la tête et du cou, via l’association caritative Get A-Head Charitable Trust. « On ne sait jamais quand quelque chose va surgir et bouleverser notre vie. Mais j’ai eu beaucoup de chance » a-t-il confié.

Il accomplit maintenant sa nouvelle mission avec dévotion : « Quand j’ai reçu le diagnostic, je me suis promis 2 choses : que je ne m’apitoierai pas sur mon sort, et que quelque chose de bon sortirait de cette épreuve. Le bon côté, c’est que 7 ans plus tard, je suis encore là pour raconter mon histoire et sensibiliser les gens grâce à Get A-Head. Mon conseil, c’est de ne pas ignorer les symptômes. Si quelque chose ne va pas, consultez un médecin. »