Un propriétaire recherché pour avoir abandonné 2 chiots malades et handicapés au milieu de nulle part

2 jeunes chiens mal en point et handicapés ont été découverts par hasard au cours d’une promenade à proximité d’Assieu, en Isère. Mi-chien Mi-loup, un organisme de bienséance qui recueille les animaux abandonnés et maltraités, les a pris en charge et a entamé des recherches pour retrouver leur propriétaire. Lequel a été identifié, mais n’a pas été mis en cause. Une décision révoltante pour l’association.

Il y a quelque temps, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes a relayé le triste récit de Rox et Roucky. À l’époque, ces frères croisés Cane Corso étaient âgés de 6 mois. Les malheureux gisaient dans un fossé avant d’être trouvés par des marcheurs. Lesquels ont sollicité l’aide de Mi-chien Mi-loup.

Un bilan de santé alarmant

La cogérante de l’organisation, Raphaële Guidet, avait exprimé son désarroi quant à l’état de santé des petits : « Ils souffrent aussi de dysplasie, des gros problèmes articulaires qui nécessitent des chirurgies lourdes. Leurs dents sont aussi dans un état catastrophique à cause de carences alimentaires » décrivait-elle.

De plus, les rescapés étaient sourds et l’un d’eux était aveugle. Selon Raphaële Guidet, ils n’auraient pas pu survivre s’ils n’avaient pas croisé la route des bons samaritains. Au total, l’association a dépensé 5000 euros pour les remettre sur pattes. Une somme en partie récoltée grâce à la générosité des donateurs. Rox et Roucky, qui étaient placés en famille d’accueil à ce moment, ont été adoptés par celle-ci.

Mi-chien Mi-loup / Facebook

« On sait qu'il vend les portées »

Si l’histoire se termine bien, un goût amer subsiste pour Mi-chien Mi loup. Le personnel avait lancé un avis de recherche pour retrouver le propriétaire des chiots, a priori issus d'un élevage véreux. L’individu a bien été identifié, mais n’a pas été condamné. C’est ce qu’un porte-parole a expliqué dans une publication sur Facebook. Il continue donc de vendre des chiens en toute impunité et un bon nombre d’entre eux seraient malades ou décédés.

« Est ce normal que ce type se la coule douce et qu'il n'ait pas assumé, ne serait ce que financièrement, la responsabilité de ses actes ? » questionnait l’association, qui continue de se surmener pour récupérer des animaux maltraités, tandis que de nombreux maîtres restent impunis. Plusieurs pensionnaires attendent d’ailleurs une seconde chance dans ses locaux.