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Une femme contrainte de mettre un verrou sur son réfrigérateur pour empêcher son chat de voler de la nourriture

Sara Matthews adopte un chat pour l’anniversaire de sa fille Charlie. Rapidement, la femme remarque que l’animal est insatiable et prêt à tout pour obtenir de la nourriture. Elle doit prendre de nombreuses mesures, qui vont lui coûter des milliers d’euros.

Illustration : "Une femme contrainte de mettre un verrou sur son réfrigérateur pour empêcher son chat de voler de la nourriture"

Le 14 septembre 2021, Metro rapporte le récit de Sara Matthews, une assistante personnelle de 47 ans qui réside à Bristol (Royaume-Uni). Elle partage son foyer avec son enfant Charlie, à qui elle souhaite offrir un chaton pour ses 10 ans.

Le jeune chat, nommé Keith, rejoint le domicile familial, pour le plus grand bonheur de la jeune Charlie. La petite souffre d’un trouble du spectre autistique et avoir un animal de compagnie est bénéfique pour elle.

Un comportement suspect

Mais voilà, rapidement, Keith se met à avoir des comportements étranges vis-à-vis de la nourriture. Sara raconte : « dès le début, il mangeait n'importe quoi, même des choses bizarres. Il aime les aliments verts, donc tous les légumes n'étaient pas à l'abri avec lui, même s'ils étaient sur la cuisinière ».

La quarantenaire prend alors diverses mesures : mettre toute la nourriture dans des boîtes fermées, installer des objets lourds devant les sacs de croquettes et même placer des verrous contre tous les placards contenant de la nourriture, dont le réfrigérateur !

Pour que Keith n'ait pas accès au repas des autres chats de la maison, sa maîtresse achète des gamelles connectées. Elles fonctionnent avec une puce électronique que l'on place sur le collier.

Normalement, la gamelle ne peut s’ouvrir qu’à l’approche de son propriétaire, mais là encore, le chat rusé est parvenu à détourner le système ! « Quand j'ai appelé le fabricant, ils m'ont dit qu'ils n'avaient jamais entendu parler d'un animal faisant cela. Il avait trouvé un moyen d'accrocher sa griffe sous la mangeoire et de retirer tout le plateau de biscuits » écrit Sara.

Peu importe les précautions, le chat parvenait toujours à trouver de la nourriture : « il aimait principalement les restes de repas, ce qui l’emmenait à fouiller les poubelles. Si je lui offrais de la viande ou du poisson frais, il n'en mangeait pas. Mais il adorait récupérer, n'importe quoi comme des croûtes de pizza et des choses comme ça. Nous avons dû lui mettre des affiches demandant aux gens de ne pas le nourrir » affirme sa maîtresse.

Finalement, Sara finit par ne plus laisser le chat se rendre à l’extérieur, tant elle était inquiète qu’il puisse avaler quelque chose de toxique.

Un comportement alimentaire inexpliqué

Désespérée, la Famille se rapproche des vétérinaires. Keith enchaîne les régimes, mais rien n’y fait. Parallèlement, il est soigné pour d’autres soucis médicaux.

Cependant, le traitement qu'il reçoit pour ses divers problèmes de santé entraîne malencontreusement sa prise de poids, comme l’explique Sara : « c'est un cercle vicieux avec lui. Lorsqu'il prend des antibiotiques, cela lui cause d'autres problèmes d'estomac, il doit donc avoir de la nourriture avec un stimulant de l'appétit pour lui donner envie de manger, ce qui exacerbe les problèmes de poids ».

Parallèlement, le Foyer dépense de grosses sommes dans l’alimentation du félin, qui a des croquettes spécifiques. Il débourse aussi des milliers d’euros dans des tests sanguins, afin de trouver ce qui peut bien provoquer l’obésité de Keith. Mais tous les résultats sont négatifs : le chat au pelage de vache n’a ni diabète, ni maladie de Cushing, ni autres affections courantes pouvant expliquer sa prise de poids.

Les spécialistes se penchent alors sur un problème neurologique, mais le coût des tests est inenvisageable pour les Matthews.

Une vie de chat ordinaire

Pour le moment, le félidé poursuit son quotidien. Sa Famille souhaiterait qu’il perde au moins 3 kilos et surveille son surpoids. A priori, sa corpulence n'aurait pour l'instant aucune conséquence sur sa santé : « c'est un chat vraiment heureux. [...] Keith est beaucoup plus énergique que mes deux autres chats » dit Sara.

Cette dernière garde quand même le chat à l’œil, afin d’éviter tout problème de santé à l’avenir.