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170 chats découverts dans la maison insalubre d’un homme âgé, hospitalisé depuis plusieurs semaines

Un signalement a été fait concernant des dizaines de chats livrés à eux-mêmes dans une maison. Leur propriétaire a dû quitter les lieux après être tombé malade et personne n’est venu s’occuper d’eux. Une association est intervenue.

Illustration : "170 chats découverts dans la maison insalubre d’un homme âgé, hospitalisé depuis plusieurs semaines"

170 chats vivaient entassés dans une maison à Takasaki, au Japon. Leur propriétaire, un individu âgé d’une soixantaine d’années, était à l’hôpital depuis plus d'un mois. Les félins ont été découverts dans des conditions désastreuses, rapportait Kyodo News.

L’organisme de sauvetage Gunma Wan Nyan Network a été contacté par un proche de l’homme. Lequel savait qu’un bon nombre d’animaux séjournait dans cette maison et s’est inquiété pour leur bien-être, sachant que leur maître était absent.

Des chats en détresse

Quand les bénévoles sont arrivés sur les lieux, ils ont été frappés par l’odeur d’urine et d’excréments qui y régnait. Les fenêtres étaient toutes fermées, laissant l’effluve stagner dans la maison. Les félins erraient partout dans le logement. Nombreux d'entre eux étaient émaciés. Ils n’avaient plus d’eau à leur disposition, tandis que de fortes chaleurs touchaient le pays à cette période. La nourriture commençait également à se faire rare. Certains chats étaient blessés, notamment les nouveau-nés.

Illustration de l'article : 170 chats découverts dans la maison insalubre d’un homme âgé, hospitalisé depuis plusieurs semaines

Kyodo News

Un sauvetage de grande envergure

Les sauveteurs ont emmené la moitié des chats dans leur refuge pour leur fournir les soins nécessaires. Ils ont aussi programmé des opérations de stérilisation, dont le prix s’élevait à 63 euros par chat. Un appel aux bénévoles a été lancé pour trouver des familles relais qui pourraient prendre en charge certains rescapés.

Le refuge a lancé une collecte de dons pour récolter des frais : « Il est difficile pour l’organisation de couvrir toutes les dépenses chirurgicales » a confié Yukiko Iida, présidente de l’association. Les boules de poils resteront au refuge en attendant que leur propriétaire se rétablisse.