Abandonné dans un appartement et affamé, ce chien a aboyé pendant 5 jours avant que les pompiers ne viennent le délivrer

C’est à Cherbourg, dans la Manche, qu’un chien a été découvert abandonné dans un appartement au mois de juin. Affamé, l’animal a su se faire entendre par ses voisins, pour réclamer de l’aide. Les pompiers ont dû intervenir pour le sortir de là. Un récit relaté par La Presse de la Manche.

Tout a commencé par des nuisances sonores

Le 27 mai, dans un immeuble situé dans le quartier des Provinces, un chien a commencé à aboyer. À ce stade, il n’y avait rien de vraiment anormal. Mais les aboiements ont duré, et ce pendant plusieurs jours. Le bruit dérangeait beaucoup les voisins, qui sont probablement allés sonner à la porte de l’appartement d’où cela provenait, sans que personne ne leur ouvre.

Au bout de 5 jours, les résidents ont fini par contacter les pompiers, à la fois car le bruit les dérangeait, mais aussi parce qu’ils commençaient à sérieusement s’inquiéter.

La grande échelle a été utilisée

Les sapeurs-pompiers de Cherbourg se sont rendus sur place le 1er juin, accompagnés par un vétérinaire. L’appartement était fermé à clé, mais une fenêtre était restée ouverte. Les secours ont donc déployé la grande échelle et sont passés par l’extérieur du bâtiment.

Photo d'illustration

Une fois dans le logement, ils ont découvert un Cane Corso affamé. Le chien, soulagé, a immédiatement été pris en charge et examiné par le vétérinaire. Il a ensuite été confié à la SPA, qui lui a trouvé une place dans un refuge situé à Tollevast, à seulement quelques kilomètres de là.

Le propriétaire était parti en vacances

Après avoir enquêté, il se trouve que le propriétaire du chien était parti en vacances, en laissant le Cane Corso seul dans l’appartement. Toutefois, quelqu’un était censé venir le nourrir tous les jours. Pour une raison inconnue, il ne l’a pas fait, et le pauvre animal s’est retrouvé complètement livré à lui-même.

Heureusement, plutôt que de se laisser mourir silencieusement, il a eu le bon réflexe d’aboyer. Il a dû être persévérant, puisqu’il aura fallu 5 jours avant que cela n’alerte réellement le voisinage. Mais c’est cela qui l’a sauvé.