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L’implant contraceptif, une alternative temporaire, réversible et non-invasive à la stérilisation chirurgicale

Craintes face à l’anesthésie, convictions personnelles ou effets indésirables font partie des raisons pour lesquelles certains maîtres sont réfractaires à la stérilisation chirurgicale. La stérilisation peut résoudre certains problèmes comportementaux et se révèle être une alliée de choix dans la lutte contre les abandons des animaux. Virbac apporte une solution innovante face à ce dilemme.

Illustration : "L’implant contraceptif, une alternative temporaire, réversible et non-invasive à la stérilisation chirurgicale"

Le laboratoire français Virbac, spécialisé dans la santé animale, a conçu un implant contraceptif destiné aux animaux. Cette méthode contraceptive temporaire s’adresse aux maîtres ne souhaitant pas faire stériliser définitivement leur animal pour diverses raisons. Elle convient aussi à ceux soupçonnant les hormones d’entraîner des problèmes comportementaux chez leur boule de poils.

À titre d'exemple, les hormones sexuelles des canidés mâles peuvent entraver leur éducation. Dans 60 % des cas, les propriétaires constatent une amélioration après la castration de leur toutou. Cela s’explique par une diminution du taux de testostérone. Si certains choisissent cette option, d’autres préféreraient l’éviter. Néanmoins, il est important de noter que certaines attitudes ne cessent pas systématiquement après la castration chirurgicale.

Une méthode douce et réversible

Face aux incertitudes des propriétaires, Virbac a développé un implant contraceptif réversible, qui ne nécessite aucune anesthésie. Il est directement injecté sous la peau de l’animal et libère de la desloréline dans l’organisme. Laetitia Barlerin, docteure vétérinaire et journaliste, précise que l’action continue de cette hormone permet de freiner la sécrétion de testostérone. Elle régule aussi la production de spermatozoïdes.

Ce traitement reste actif de 6 mois à un an et peut se renouveler. L’infertilité devient totale au bout de 6 à 8 semaines. Chiens mâles et jeunes chiennes, chats ou furets peuvent bénéficier du dispositif. Tous retrouvent leur fertilité à l’issue du délai d’action, contrairement à la stérilisation définitive.

Illustration de l'article : L’implant contraceptif, une alternative temporaire, réversible et non-invasive à la stérilisation chirurgicale

photo d'illustration

Un laboratoire engagé

Pour Virbac, l’utilisation des implants est aussi un moyen de lutter contre les abandons et la maltraitance. En 2021, des enquêteurs ont interrogé des propriétaires qui s’étaient séparés de leur chien. 45 % des canidés abandonnés avaient des problèmes comportementaux jugés “indésirables” par leur maître (libido excessive, agressivité, chevauchements, marquage urinaire ou encore tendance à la fugue). Parallèlement, des individus font preuve de violence quand ils ne parviennent pas à gérer leur chien.

L’implant contraceptif peut apporter une solution temporaire et réversible quand les agissements dérangeants sont véritablement liés aux hormones. Virbac rappelle toutefois que les vétérinaires sont à l’écoute des maîtres. Ceux-ci peuvent se rapprocher de leur clinique habituelle pour prendre des renseignements quant à la meilleure option pour leur animal.