L'inquiétude des éducateurs canins face aux retombées de la recrudescence d'adoptions pendant les confinements

Pour faire face à l’isolement pendant les confinements, de nombreuses familles ont décidé d’adopter un chien. Elles avaient également théoriquement plus de temps à consacrer à son éducation, et ont donc jugé que le moment était idéal. Malheureusement, ces adoptions ont au contraire souvent conduit à des problèmes comportementaux. Et il y a plusieurs causes à cela.

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Certaines personnes ont adopté un chien sans être formées

Pendant la pandémie de Covid-19, certaines personnes ont eu envie de prendre un chien. Mais bon nombre d’entre elles n’étaient pas préparées à l’arrivée d’un animal, et pas assez bien formées. Cela a entraîné des erreurs dans l’éducation et donc des troubles du comportement.

Les chiots de la pandémie ont souvent manqué de socialisation

Le second problème vient du fait que les sorties et les contacts entre personnes étaient limités pendant les confinements. Certains chiots ont donc cruellement manqué de socialisation. En conséquence, ils ont développé une forme de réactivité. Autrement dit, ils réagissent de manière excessive, avec des aboiements ou des morsures par exemple, à des éléments du quotidien.

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Cela peut être des inconnus, chiens comme humains, mais aussi des objets, comme un chapeau, ou même une simple rafale de vent, comme le rapporte Vice. Un comportement qui rend les balades très compliquées et qui désespère les propriétaires.

Un isolement soudain avec la fin du télétravail

Le troisième problème est lié au fait que pendant les confinements, les chiens restaient avec leurs maîtres 24 heures sur 24. Ils n’ont pas appris à rester seuls à la maison. Alors quand les propriétaires sont retournés sur leur lieu de travail, les canidés ont développé de l’anxiété de séparation.

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Cela peut se manifester par des gémissements et aller jusqu’à des tentatives de fugue ou des comportements destructeurs.

Les éducateurs canins débordés et inquiets

Si les éducateurs ne manquent pas de clients depuis la pandémie, ils sont surtout inquiets. Les demandes sont telles qu’ils ne peuvent pas toutes les accepter. Leurs listes d’attentes sont longues, bien qu’ils aient augmenté au maximum leur rythme de travail. La crainte des éducateurs est que les chiens qu’ils ne peuvent accepter, faute de temps, se retrouvent abandonnés, voire euthanasiés.

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Beaucoup se sentent donc responsables du sort de ces animaux, et coupables de ne pas pouvoir les prendre tous en charge.