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Le fléau des déjections canines en Belgique est à l’étude. Les citoyens appelés à faire preuve de civisme

À Charleroi, les rues sont jonchées de déjections canines. Pourtant, les élus avaient mis en place diverses mesures, dont des canisites, pour résoudre ce problème. Mais après plusieurs années, le bilan est mitigé. De nouvelles stratégies sont en discussion.

Illustration : "Le fléau des déjections canines en Belgique est à l’étude. Les citoyens appelés à faire preuve de civisme"

« Nos parcs sont minés de déjections canines » déclarait Nicolas Tzanetatos, relayé par DH. Conseiller communal à Charleroi (Belgique) depuis 2012, il s’est attaqué au problème des déjections canines, qui laissent les parcs et les ruelles en piteux état.

Selon les échevins de la propreté et du bien-être animal, respectivement Mahmut Dogru et Alicia Monard, les répercussions d’une telle insalubrité sont aussi sociales : « Un quartier qui n'offre pas les standards de propreté "normaux" est vécu par les riverains comme laissé à l'abandon ». Le sujet a donc été mis sur la table lors d’un conseil communal.

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Télésambre / Facebook

Une réorganisation des systèmes mis en place

À l’époque, Charleroi comptait 40 canisites utilisés sur l’ensemble de la ville. Il s’agissait d’endroits conçus et aménagés pour que les chiens puissent faire leurs besoins librement. Ceux-ci étaient en place depuis une vingtaine d’années, rapportait Télésambre, mais n’ont pourtant pas permis de régler la situation. Beaucoup sont même devenus sales avec le temps.

Dans un bulletin récent, Mahmut Dogru affirmait qu’il était temps de faire “machine arrière”. Les canisites n’ont pas atténué significativement la présence de déjections sur les lieux publics, ce pour quoi ils seront déconstruits sur le moyen terme.

La responsabilité des propriétaires

Un autre type de toilettes publiques pour chien, a priori clos, pourrait émerger dans les prochaines années. Mais les autorités compétentes souhaitent avant tout responsabiliser les propriétaires afin que les incivilités cessent. Le fait de ne pas ramasser les crottes de son animal est passible d’une amende pouvant grimper jusqu’à 350 euros.

Les caméras de surveillance aideront les agents à sanctionner les contrevenants. Ces derniers seront d’ailleurs plus attentifs à l’incorrection des citoyens.