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Le visage déformé de Moose et sa partie du cerveau manquante ne l’empêchent pas d’être "le chien le plus heureux du monde"

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Venu au monde avec plusieurs déformations morphologiques, Moose a su s’adapter à sa condition et mène une vie heureuse au sein de sa famille. Bien qu’elle ne se soit aperçue de ses particularités qu’au bout de plusieurs mois, celle-ci a tenu à le garder et à en prendre soin pour qu’il soit le plus heureux possible.

Illustration : "Le visage déformé de Moose et sa partie du cerveau manquante ne l’empêchent pas d’être
© Moose Boy / Instagram

Moose, un Bouvier Australien, est né avec le crâne déformé et diverses complications. Ces dernières ne sont véritablement révélées qu’après ses 6 mois. Sa propriétaire Jennifer Osborne, qui vit dans l’Ohio, l’avait acheté dans une animalerie sans savoir qu’il était atteint de ces handicaps.

Dans ce genre de situation, d’autres acheteurs auraient, hélas, fini par opter pour l’abandon, voire l’euthanasie. Pour Jennifer Osborne, en revanche, il était hors de question de se séparer du canidé en raison de ses différences. Elles ne le rendent que plus adorable et attachant encore à ses yeux.

Illustration de l'article : Le visage déformé de Moose et sa partie du cerveau manquante ne l’empêchent pas d’être "le chien le plus heureux du monde"
Moose Boy / Instagram

« Nous savons que le nez de Moose a été poussé dans son crâne, explique-t-elle au Daily Mail. Ce qui a causé la sous-occlusion, le nez tordu, le crâne et le cerveau déformés, ainsi que les problèmes oculaires. Probablement alors qu'il était encore dans l'utérus ». Le Bouvier Australien présente ainsi un aspect peu commun, entre strabisme, prognathisme et « sourire » permanent.

Par ailleurs, Moose souffre d’allergies saisonnières et d’un problème oculaire appelé « cherry eye », ou prolapsus de la glande nictitante.

Depuis qu’il est arrivé dans la vie de Jennifer Osborne, la jeune femme milite contre l’achat d’animaux en animalerie et en faveur de l’adoption. « Même si, techniquement, je n’ai pas adopté Moose puisque je l’ai acheté en animalerie, je l’ai sauvé », dit-elle à ce propos. Elle se considère chanceuse de l’avoir accueilli, car quelqu’un d’autre à sa place l’aurait assurément abandonné par la suite.

A l’âge de 2 ans, le quadrupède commençait à avoir des crises affectant son corps et son cerveau. Par moments, elles survenaient très fréquemment. Il lui est ainsi arrivé d’en avoir 3 en 30 heures. Heureusement, elles sont aujourd’hui moins intenses et plus espacées grâce aux traitements.

« C'est le chien le plus heureux que j'ai jamais rencontré »

Une IRM avait révélé qu’il n’avait pas de front, ni sinus et qu’il lui manquait une partie du cerveau, notamment celle intervenant dans l’olfaction. « L’avant de son cerveau est également écrasé. Seule la partie avant de son cerveau est affectée et ses crises vont probablement s'aggraver, mais son neurologue ne pense pas que cela raccourcira sa vie », explique Jennifer Osborne.

Malgré toutes ces difficultés, Moose est « le chien le plus heureux du monde », poursuit-elle. Sa loyauté et sa joie de vivre sont intactes. Ses soins coûtent cher, mais pour sa maîtresse, cela en vaut largement la peine : « Il est incroyable et une bénédiction dans ma vie. C'est le chien le plus heureux que j'ai jamais rencontré et je suis reconnaissante qu'il soit mon chien. »

Pour faire face aux importantes dépenses vétérinaires, Jennifer Osborne a eu l’idée de lancer une collection de vêtements et accessoires à l’effigie de Moose.

chien bouvier australien