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Sa voisine nourrissait son chat, elle la poursuit en justice et obtient 1200 euros

En Suisse, s'approprier le chat d’autrui peut coûter très cher. Bien que garder un félin chez soi pour lui offrir des câlins ou de la nourriture puisse paraître anodin, c'est un comportement punissable par la loi dans le pays. Une femme connaissait très bien ses droits et a entamé des poursuites à l'encontre de sa voisine.

Illustration : "Sa voisine nourrissait son chat, elle la poursuit en justice et obtient 1200 euros"

Dans le canton de Zurich, au nord de la Suisse, une bataille juridique étonnante a éclaté entre 2 résidentes. Une dame a déposé une plainte contre sa voisine pour avoir accueilli et nourri son chat dans sa maison. La situation peut paraître cocasse, et pourtant, la justice a donné raison à la plaignante. Une affaire suivie par Ouest France.

L’appropriation illégitime de son chat, c'est ce que reproche la femme à sa voisine. Pendant 5 mois, cette dernière a nourri le félin, et l’a fait entrer chez elle plusieurs fois. La propriétaire de l'animal a exprimé son désagrément face à cela, en vain. Comme l'histoire n'a pas pu être réglée à l'amiable, elle a saisi la justice pour mettre un terme au problème.

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Photo d'illustration

Des faits condamnables

Du côté de l'attaque, plusieurs points ont été soulevés : « En agissant de la sorte, l’accusée enfermait littéralement le chat, car celui-ci ne pouvait sortir que si elle lui ouvrait la porte ». La voisine aurait donc tenté de « s'approprier » le chat en cherchant à « établir une relation » avec lui. En Suisse, ce comportement est réprimandé.

Pour se défendre, l’accusée a affirmé que la boule de poils venait chez elle de son plein gré. Selon elle, le faire sortir aurait été « de la cruauté envers un animal ». Des arguments qui n'ont pas pris en première instance. Elle a été condamnée à verser l’équivalent de 680 euros d'amende, puis 535 euros pour rembourser les frais de procédure. Soit un total de 1215 euros.

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Des répercussions sur l’animal

Ce verdict, la voisine l’a refusé et a fait appel. Le différend n'est donc pas réglé et celui-ci aurait eu des répercussions sur le bien-être du félin, d’après la plaignante. Relayée par Capital, elle a indiqué qu'il avait été placé dans une nouvelle famille à cause de cette histoire.

C'est une affaire jugée rare par Sibel Konyo, juriste spécialisée dans le droit de la protection des animaux. Caroline Lanty, avocate pour la Fondation 30 Millions d’amis a précisé qu’en France, ce comportement n’est pas puni par la loi « s’il n’y a pas d’action négative ou délétère sur l’animal », ou que le vol n'est pas avéré.