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Son chat soupçonné de terroriser le quartier, elle doit 30 000 € à l'État, mais finit par se faire dédommager et change la loi

Dans un quartier de Washington (États-Unis), un chat est accusé de nuire à la tranquillité des résidents. Certains se liguent contre lui et sa propriétaire reçoit une amende à 5 chiffres. Mais cette dernière crie à l’injustice et ne laisse pas faire. Elle finira par obtenir gain de cause.

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Anna Danieli vit avec son chat Miska dans la ville de Bellevue au sein du comté de King (États-Unis). Leur mésaventure débute en 2014, lorsque Anna commence à recevoir des contraventions. Le motif des infractions surprend la femme : c’est le "mauvais" comportement de Miska qui est mis en cause.

France Live rapporte qu’en plus de terroriser les animaux du coin, Miska serait un redoutable prédateur. De plus, il se promène seul dans le quartier, pas attaché, laissant penser qu’il s’agit d’un chat errant d’après le règlement de la ville. Il pourrait être conduit à la fourrière. Plusieurs agents des Services Animaliers Régionaux du Comté de King (RASKC) ont donc déposé plainte contre le félin.

Au total, Anna reçoit une trentaine d'amendes, pour un total de 30 000 € et des dizaines de citations à comparaître devant la justice.

Préparation d’une défense

Miska finit par être retiré à sa propriétaire. Cette dernière est consternée par la situation et décide de se rapprocher des cabinets d’avocats de Jon M. Zimmerman et Possinger Law Group. De nombreuses failles dans le dossier sont alors mises en lumière par les défenseurs. Entre autres, ils découvrent que l’un des plaignants n’est nul autre que le chef du RASKC. L’homme aurait poussé ses collègues à déposer des plaintes.

Ainsi, en avril 2019, le groupe décide de porter plainte contre le comté de King, la ville de Bellevue et d’autres structures du gouvernement. Anna écrit dans une publication sur Facebook : « Le comté de King a-t-il vraiment emmené un chat tigré devant la Cour fédérale ? Oui ! » et propose à sa communauté de suivre l’affaire sur la page internet Miska the cat.

Un procès gagnant

La défense d’Anna a démontré devant la cour que les plaintes déposées étaient injustifiées, notamment parce que le chef du RASKC avait personnellement un problème avec le comportement de Miska et aurait influencé les autres agents.

Dans cette affaire, les abus de pouvoir et d’influence ont été soulignés et le règlement de la ville a changé depuis. Les chats peuvent maintenant se balader librement, sans être inquiétés.

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Miska the Cat / Facebook

En guise de dédommagement, Anna a reçu la somme de 115 000 € et peut bien sûr récupérer son chat.

La présumée canaille du quartier est maintenant libre de ses faits et gestes à Bellevue !