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La domestication de nos chats aurait entraîné un rétrécissement de leur cerveau, selon une étude

Les chercheurs s’intéressent à la taille des cerveaux de nos chats depuis plus d'une cinquantaine d’années, mais aussi ceux de nos chiens, lapins et moutons. Ils ont constaté que ceux-ci avaient rétréci au fil du temps, et ont tenté de fournir leur explication.

Illustration : "La domestication de nos chats aurait entraîné un rétrécissement de leur cerveau, selon une étude"

La revue Royal Society Open Science a récemment publié une étude qui a beaucoup fait parler, comme le rapporte le magazine Science Alert. Celle-ci s’est intéressée à la taille du cerveau de nos amis les chats, qui aurait été influencée par l’évolution des conditions de vie de leur espèce, et notamment par leur domestication.

Des comparaisons pour mieux comprendre

Illustration de l'article : La domestication de nos chats aurait entraîné un rétrécissement de leur cerveau, selon une étude

Photo d'illustration

Les chercheurs ont comparé la taille des crânes des chats domestiques avec celles des chats sauvages d’Europe et d’Afrique. Constatant que les premiers avaient des volumes crâniens plus petits que les seconds, ils estiment que la domestication des félins a un rôle à jouer dans ce phénomène.

Pour confirmer cette idée, ils ont aussi comparé nos chats domestiques aux chats dits « hybrides » (croisements d’espèces sauvages et domestiques). Encore une fois, la théorie est confirmée, puisque les chats hybrides ont un cerveau un peu plus grand.

Quelle en est la raison ?

Illustration de l'article : La domestication de nos chats aurait entraîné un rétrécissement de leur cerveau, selon une étude

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Selon les chercheurs, la raison de ce rétrécissement est liée aux conditions de vie de nos chats domestiques. Ceux qui vivent en compagnie d’être humains sont en général de nature plus apaisée que les chats sauvages, et produisent ainsi moins de cellules de la crête neurale (liées à l’excitabilité et à la peur).

Ils connaîtraient alors un stress différent de celui de leurs congénères, et ainsi un changement de leur caractéristiques morphologiques (ici, en l’occurence, une modification de la taille de leur cerveau).

Illustration de l'article : La domestication de nos chats aurait entraîné un rétrécissement de leur cerveau, selon une étude

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Les scientifiques tiennent tout de même à nuancer leurs résultats, puisque l’étude s’est faite entre chats de la même ère, et non pas avec des félins issus de populations ancestrales. Ainsi, il reste encore quelques zones d’ombre dans l’univers de nos amis les chats...